Pour sa première rentrée des classes, la députée de la 5e circonscription Lysiane Métayer s’est rendue, ce jeudi 1er septembre 2022, à l’école du Ménez, à Larmor-Plage, et à l’unité d’enseignement de Kerpape, à Ploemeur.
Fraîchement élue députée de Lorient, Lysiane Métayer s’était rendue, en juin dernier, à l’hôpital de Lorient, une de ses priorités avec l’éducation. Pour sa première rentrée des classes, ce jeudi 1er septembre 2022, elle est venue rencontrer enseignants, personnels et élèves de l’école primaire du Ménez à Larmor-Plage. « Travaillez bien et profitez bien des copains et copines. Prenez du plaisir à apprendre et à être ensemble », conseille-t-elle aux jeunes du cours préparatoire. Guidée par Guillaume Duclos, responsable du pôle enfance-jeunesse, accompagnée du maire Patrice Valton, elle a visité les locaux, échangé sur « le projet ambitieux porté par la Ville » qui allie musique et sport.
Elle a parlé cantine : « Pour 1,05 €, on a un repas équilibré bio. Pour les parents qui ont des revenus modestes, c’est une mesure sociale ». Désireuse de rapprocher l’école et institutions, elle dit vouloir, dans une approche pédagogique, se déplacer « pour expliquer, échanger et donner envie aux élèves de s’engager ».
Pédagogie adaptée
Lysiane Métayer entend surtout jouer « un rôle d’appui pour faire avancer les dossiers et remonter les problématiques ». À l’unité d’enseignement de Kerpape, à Ploemeur, il a été question d’inclusion. Elle a échangé avec Françoise Chauvel, directrice d’une école qui accueille une trentaine d’enseignants et travaille en lien très étroit avec les soignants afin de proposer aux jeunes (3-20 ans) une pédagogie adaptée.
« L’école ici ne peut pas fonctionner toute seule, c’est vraiment un travail pluridisciplinaire », insiste la directrice. Cette pédagogie s’appuie pour beaucoup sur l’outil informatique. « Les financements sont sollicités auprès de la Maison départementale pour les personnes handicapées mais il y a un reste à charge pour les familles ». La députée a dit son « incompréhension » et va saisir le ministère pour que l’Éducation nationale prenne sa part. « Depuis que je suis élue, j’utilise mon temps parisien pour faire remonter ce que je vois sur le terrain ».
À noter
En janvier 2023, une unité d’enseignement externalisée pourrait voir le jour au collège Brizeux. Le projet, piloté par l’Institut d’éducation motrice de Kerpape, concernerait sept jeunes d’âge collège.